Sardaigne

Préparation :

Pour ce nouveau voyage de printemps, j’ai choisi d’aller faire le tour de la Sardaigne. J’ai fait ce choix car, suite à mon voyage de l’an dernier en Sicile et du retard de 36h d’un de mes bagages, je pouvais bénéficier d’un voucher de 100€ valable 1 an. Je l’ai choisi aussi pour continuer un peu mon apprentissage de l’italien et enfin parce qu’il me semble faisable d’en faire le tour complet en seulement 2 semaines. Arrivée et départ se feront donc depuis l’aéroport de Cagliari, au sud de l’île et tour dans le sens anti-horaire pour être toujours côté mer. Ma seule organisation sera de réserver via Booking un logement pour les 2 premières nuits et pour la dernière au plus proche (600m) de la gare de Cagliari qui est directement connectée avec l’aéroport de Cagliari-Elmas en à peine 5mn de train. J’ai aussi réservé 15 jours de parking chez Aerpark, solution pratique (transport en minibus vers le terminal CDG) et économique (68€ grâce à des réductions de fidélité). J’ai préparé 2 traces GPS faisant le tour de l’île, une pour vélo de route (1014km) et l’autre pour gravel (1040km). Je verrais bien sur place si les portions en gravel seront praticables pour mon vélo chargé. J’emporte un vieux Guide du routard de 2016/2017 pour mes visites et mes choix d’hébergements que je verrais sur place, au jour le jour. 

J’ai fait faire une évolution à mon vélo en passant à du freinage semi-hydraulique pour avoir un meilleur freinage et pour ne plus à avoir à compenser manuellement l’usure des plaquettes. Mais par manque de dispo de pièce, mon vélociste n’a pu installer que l’étrier de frein arrière. J’ai fait remettre aussi en état la roue libre qui commençait à donner des signes de dysfonctionnement.

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Carte du tracé et des étapes

Vidéo:

A venir

Vidéos des traces avec photos

Compte rendu thématique:

Le programme : 

 

29/04/223 : Voiture jusqu’à Villeron (AerPark). Avion à 9h20 jusqu’à Milan puis jusqu’à Cagliari. Arrivée à 14h25. Train (5mn, 1.3€) pour rejoindre le centre de Cagliari. Nuit en B&B chez Babba. Tour à vélo jusqu’au Décathlon pour acheter du gaz. Diner au resto.

30/04/23 : Visite à pied de Cagliari. Visite du musée archéologique (9€) et du jardin botanique (4€). Pique-nique le midi et resto le soir. 2ème nuit au B&B Chez Babba. 

01/05/23 : Vélo jusqu’au camping de Torre Salinas. Pique-nique le midi et resto du camping. 100.7km, 1066m de D+, 5h41

02/05/23 : Vélo jusqu’au camping de Cavallo Bianco. Pique-nique le midi et resto du camping. 92.3km, 924m D+, 6h15  

03/05/23 : Vélo jusqu’au camping Sardigna Cala Gonone. Casse-croute au col de Ghenna’e Silana  le midi et resto à Cala Gonone le soir. 64.5km, 1154m D+, 4h08

04/05/23 : Vélo jusqu’au camping de Cugnana. Pique-nique le midi et popote au camping. 120km, 1052m D+, 6h36

05/05/23 : Vélo jusqu’au camping de Palau avec un AR en ferry sur les îles de la Maddalena. Pique-nique le midi et resto du camping. 83km, 932m D+, 5h22

06/05/23 : Vélo en direction de Castelsardo. Bivouac en bord de plage. Pique-nique le midi et popote le soir. 95km, 969m D+ , 5h03

07/05/23 : Vélo jusqu’à Stintino. Nuit en B&B. Pique-nique le midi et resto le soir.  70.4km, 542m D+, 3h53

08/05/23 : Vélo jusqu’au camping Laguna Blu. Visite de la grotte de Neptune. Pique-nique le midi et popote au camping. 90km, 812m D+, 4h24

09/05/23 : Vélo jusqu’au camping de Bella Sardinia. Pique-nique le midi et resto du camping. 98.4km, 1519m D+, 6h06  

10/05/23 : Vélo jusqu’à Terralba. Nuit en B&B. Casse-croute dans un food Truck et dîner à la popotte. 86km, 204m D+, 4h09

11/05/23 :  Vélo jusqu’à Gonnesa. Nuit en camping à la ferme dans un agriturismo. Pique-nique le midi et ½ pension de l’Agriturismo. 110km, 1767m D+, 7h08

12/05/23 : Vélo jusqu’au camping de Torre Chia. Pique-nique le midi et resto du camping.  78.5km, 674m D+, 4h29

13/05/23 : Vélo jusqu’à Cagliari. Retour au B&B du 1er jour. Pique-nique le midi et resto.  77km, 354m D+, 4h20

14/05/23 : Retour chez moi : A 7h44, train vers l’aéroport. Vol vers Rome à 11hpuis autre vol vers CDC. Navette vers parking et retour chez moi en voiture. Arrivée à 20h48

 

Les moments les plus mémorables :  

  • Les visites de la grotte de Neptune et de la mine de charbon de Carbonia.
  • La route le long de la Costa Verde (Sud), celle entre Alghero et Bosa, celle vers la grotte de Neptune. Route et piste entre Arbus et Las Piscinas. XXX
  • La vue sur l’île d’Asinara
  • La visite de Cagliari (mais une bonne ½ journée est suffisante si l’on manque de temps
  • Visite du jardin botanique de Cagliari
  • Les villages avec les peintures murales évoquant le passé sarde (Urzuléi, Tinnura)
  • La vue et la visite de Castelsardo
  • La vue sur la ville colorée de Bosa
  • La nuit en Agriturismo à Gonessa 

 

 

Conseils :

- La côte Est de la Sardaigne ne m’ayant pas trop emballée, mon conseil serait de combiner un tour en Corse puis de la Sardaigne en se limitant aux côtes Ouest. L’idéal serait de partir de Bastia, faire le tour du Cap Corse puis longer toute la côte Ouest (ou suivre la GT20) jusqu’à Bonifaccio puis prendre le ferry pour la Sardaigne et longer le Nord, l’Ouest et le Sud jusqu’à Cagliari. Vous pouvez même ensuite prendre un ferry jusqu’à Palerme en Sicile et rouler jusqu’à Catane ou Taormina en longeant les côtes Ouest et Sud. Compter entre 3 et 6 semaines.

- Début Mai est visiblement encore un peu tôt dans la saison car des campings et resto sont encore fermés. Fin Mai, début Juin, doit être mieux. Eviter Juillet et Août (trop chaud, trop de monde, trop cher). Septembre doit être bien. 

- Achat de gaz au Décathlon de Cagliari ou d’Olbia pour ceux qui arrive par l’avion.

- Faire attention à ses réserves d’eau et de nourriture. Il y a parfois des portions de plus de 30km sans rien. Il y a peu de fontaine, ni de sanitaire pour faire le plein d’eau. Je n’ai pas testé s’il y a de l’eau dans les cimetières. Il faut parfois se résoudre à acheter une bouteille d’eau car les bars vous disent que l’eau du robinet n’est pas potable.

- Si vous avez un drone, ne l’amener pas forcément. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’interdiction de vol, pas assez de site suffisamment beau pour être survolé et souvent du vent trop fort. 

- Lors de mes visites ou de mes courses, j’ai souvent laissé mes affaires sur mon vélo (sauf mes affaires les plus précieuses, bien sûr). Souvent à proximité et à la vue de l’entrée du site ou du commerce, ou dans l’axe d’une caméra de surveillance.

- On trouve du wifi gratuit au logement (camping ou B&B) 

- Trop de voitures ayant tendance à ne dépasser les vélos avec une marge que de 50cm, j’ai mis au bout de quelques jours un écarteur de danger (une branche de 1m en travers de mon porte-bagages dans mon cas) et cela a tout de suite était bien efficace sans marque d’énervement des automobilistes. Ils ne roulent cependant pas moins vite en doublant.

- Avoir un vélo avec de solides roues et pneus car les routes sont bien défoncées.

 

Des regrets ?: 

- Ne pas avoir pu consacrer un peu plus de temps à des visites (île de Maddalena, île d’Asinara,...)

- La 2ème quinzaine de Mai ou début Juin aurait probablement été mieux (Tous les campings et resto ouverts, temps probablement un peu meilleur).

- Le musée Garibaldi sur l’île Caprera était fermé pour travaux.

- Je pense qu’il n’y avait pas encore d’excursion de proposer pour rejoindre l’île d’Asinara.

- Ne pas avoir fait d’autres activités comme du kayak de mer ou des balades à pied. 

- Ne pas avoir pris plus de logements dans des Agriturismos.

- Ne pas avoir pu être logé en Warmshowers (peu de membres en Sardaigne et certains visiblement plus profiteurs que véritablement hébergeurs)

 

 

Difficultés rencontrées : 

  • Des portions de gravel vraiment peu praticables avec un vélo bien chargé.
  • Des routes parfois en mauvais état.
  • Le vent et le dénivelé.
  • Le retour à Cagliari (paysage moche et parcours vélo soit dangereux à cause du trafic soit à rallonge). Conseil de terminer en train.

  

Nuitées : 5 nuits en B&B  (3 nuits à Cagliari 126€, 1 nuit Stintino 48€, 1 nuit à Teralba (39€), 1 nuit en camping dans un Agriturismo (10€), 1 nuit en bivouac, 8 nuits en camping (de 9€ à 27€)

  

Orientation : J’avais fait mes traces sur Komoot en mode Gravel et vélo de route et je suivais ma trace sur mon GPS TwoNav. Les passages sur chemins ou pistes 

 

Visites (prix d’entrée en € et mon appréciation de 1 à 3*) : 

Cagliari : Musée archéologique (9€)*, jardin botanique (4€)**

Grotte de Neptune (14€)***

Château et musée de Castelsardo (4€)*

Site de Tharos (8.5€)*

Mine de charbon de Carbonia (€)***

 

   

Météo : Temps quasi parfait pour du voyage à vélo en ce début Mai. Rarement trop chaud (> 25°C). Parfois presque un peu frais (13° mini). Un peu de pluie mais qui se limitait à quelques gouttes sauf le dernier jour où il a bien plu pendant 2 heures. Très souvent du vent d’Ouest et du Nord, pas trop fort cependant. Nuits douces (mon duvet d’été était suffisant). De belles journées ensoleillées donc besoin de crème solaire. 

   

Des mésaventures ? : 

 

- Aucun problème de santé. Juste 1 crevaison.

- Casse de la serrure du cadenas de mon vélo alors qu’il était cadenasser à mon vélo. Heureusement, l’ouverture avec la clé était encore fonctionnelle.

- Le camping Laguna Blu d’Alghero : Je suis tout d’abord juste passer devant pensant plutôt faire étape au camping la Mariposa. Mais ce camping étant fermé, je dois faire demi-tour de retourner au Laguna Blu, un camping 4 étoiles. A l’accueil, on m’annonce un prix de 27€ pour la nuit. Je râle mais accepte tout de même puisque je n’ai pas vraiment d’autre choix. La place qui m’est assignée est vraiment pas plaisante : un grand espace de terre pas vraiment plat, aucun équipement et avec le bruit de la route. Je pars m’installer dans une autre zone plus calme au bord d’un étang. Je dois dégager quelques tessons de verre de ce terrain qui n’est pas non plus très plat. Un employé arrive en voiturette électrique me disant que je n’ai pas le droit de m’installer ici et que je dois moi-même remplir tout un formulaire. Je lui dis que je refuse de bouger (il n’y a personne aux alentours) et qu’ils ont toutes les informations sur ma carte d’identité pour remplir leur formulaire. Il repart bredouille mais revient un peu plus tard avec le manager. Il essaye d’arrondir les angles en voyant que je ne suis vraiment pas content de ce camping et de l’accueil d’un voyageur itinérant. Ici, le client type est plutôt le couple allemand dans son camping-car ou louant un bungalow. Tous les emplacements ont un prix spécifique suivant leur position. Je n’ose pas imaginer le coût des « meilleures » places en pleine saison !   Le manager me dit que je peux rester à cette place et me demande juste de signer leur formulaire qu’ils ont rempli. Je n’ai pas fini de râler car il n’y a pas de PQ dans les toilettes et que le wi-fi est payant. Je mange à faisant ma popotte, ne souhaitant pas dépenser mon argent dans le resto du camping. Le lendemain, le check out est un peu laborieux. Je vois sur la facture que j’aurais du payer 31€ pour mon emplacement mais qu’ils m’ont fait une petite réduction pour rester à 27€. Dans le prix est compris une taxe environnementale de 2.8€. Un peu gonflé d’autant qu’il fallait poser un autocollant sur la tente et porter un bracelet, tous les 2 en plastique. 

Dernière technique marketing de ce camping, au check-out une boîte à pourboire est pleine de pièces et de billets. Je pense que c’est une incitation pour y mettre aussi quelques choses. Je me trompe peut-être mais je ne vois pas comment on peut être content de ce camping. A moins peut être d’être riche et content d’y avoir dépenser son argent. Bref, un petit billet de 5€ semble me supplier que je le prenne pour une petite vengeance.  Ce n’est pas mon genre mais la tentation était trop forte. Allez, ni vu ni connu, je rabaisse ma facture à 22€, ce qui était encore trop pour ce camping dont je mettrais une note assassine sur Google un peu après. 

- Je passe ma dernière nuit au camping de Chia. Il était bien ouvert mais l’accueil était fermé à mon arrivée et à mon départ le lendemain. J’aurais pourtant volontiers payer ma nuitée. J’ai tout de même dépensé un peu d’argent en allant au resto du camping.

- Un jour, j’avais acheté une canette de coca pour mon pique-nique du midi. Manque de bol, en le sortant de ma sacoche, la canette tombe sur un caillou, se perce et se vide d’un coup.

- L’arrivée sur Cagliari a été une belle galère. Les applications de navigation préconisent de faire un grand détour pour rejoindre en sécurité le centre-ville. Soit plus de 20km de plus qu’en voiture. Je suis ces détours jusqu’à l’aéroport d’Elmas puis tente le coup de couper court. Un petit passage de 500m sur une voie rapide me mène vers une petite route en cul de sac. Un chemin doit longer la voie ferrée jusqu’à Cagliari. Il n’est rapidement plus vraiment praticable à vélo. De l’autre côté d’un grillage que je ne peux pas franchir, je vois une belle piste qui suit la voie ferrée. Je continue ma galère alors que le chemin disparait dans de la végétation de bord d’étang. Soit je suis coincé par des roseaux, soit je dois marcher dans un bourbier d’étang à sec. La propriétaire du logement de ce soir m’envoie un message me demandant à quelle heure je pense arriver. Je n’en ai aucune idée ! Je ne suis qu’à 5km de l’arrivée mais cela pourrait prendre des heures vu ma situation.Je dois faire demi-tour lorsque je me rends compte que je tombe sur un canal infranchissable. Je trouve un canoé abandonné et envisage un moment le prendre pour franchir ce canal. J’y renonce et finalement et à mon grand soulagement, je trouve la piste que je voulais prendre. Mince, elle débouche sur une grille fermée à clé. Ouf ! je peux passer sur le côté. Mince encore, quelques kilomètres plus loin, une autre grille aussi fermée. Là je peux passer sur un côté mais il me faut démonter mes sacoches et porter le tout de l’autre côté. C’est tout crotté et fatigué que j’arrive enfin dans les rues de Cagliari. Gros ouf de soulagement !

 

Quelques impressions générales :  

 

- La Sardaigne est très semblable au Sud de la France (de la Camargue à la Côte d’Azur)

- Les côtes de la Sardaigne sont envahis par de nombreux villages vacances, centres de loisirs, hôtels resorts. 

- La route côtière passe rarement au pied des plages. Il faut prendre des routes en cul de sac sur  1 ou 2 km pour les rejoindre.

- Les villages en bord de mer manquent de charme. 

- Les campings sont plus destinés aux vacanciers en camping car ou en bungalow. Les emplacements pour les tentes sont souvent sommaires et pas terribles. Mais les campings ont généralement une petite supérette, un bar et un restaurant.  

- Pas de bande d’arrêt d’urgence ou de rebord de route. C’est dommage surtout pour se sentir en sécurité sur les routes avec pas mal de trafic. Attention, certaines voitures ou camions ne doublent un vélo en ne laissant que 50cm environ de marge. Je conseille de mettre une branche ou autre chose de 1m de long en travers du porte bagages. C’est très efficace !

- Contrairement à la Sicile, on ne trouve pas de dépôt d’ordure en bord de route. Ils ne sont pas bien propres pour autant.

  

Argent : 1418,6 € dont : 

Logement : 318,24€ (5 nuits en B&B, 7 nuits en camping)

Transports : 515.9 € dont avion 413€ (Ita Airways depuis CDG inclus 120€ pour le vélo et inclus -100€ pour vouncher), ferries : 10€ , parking voiture (68.09€ Aerpark), train : 4,8€

Visites  : 43.5€ (de 4 à 14€ par visite)

Nourriture / boissons : 541€ (18.6€/j) : 8 restos, le reste en pique-nique et popotte de repas du soir.

     

Rencontres : J’ai croisé presque chaque jour d’autres cyclo-voyageurs sur la route mais j’ai rarement eu le temps d’échanger avec eux (route dangereuse pour rester côte à côte ou écart de vitesse trop important avec eux). Personne ne s’est vraiment intéressé à mon voyage à vélo. 

  

Animaux : 

Beaucoup d’animaux d’élevage : Des moutons, des chèvres, des vaches et des ânes

Beaucoup d’oiseaux, goélands, flamants roses en bord de mer et beaucoup oiseaux dans le maquis dont seul le randonneur ou le cycliste peut apprécier leur chant.

J’ai croisé 2 fois des grosses tortues sur la route et 2 autres fois des serpents mais je ne sais pas de quel type.

Et puis je me demande encore quelle bestiole (ou humain ?) a bien pu roder autour de mon bivouac et sectionner en 2 endroits l’une des attaches de ma tente.

 

Gastronomie locale :  

- Globalement, je ne peux pas dire que je me sois régalé en Sardaigne :

- Ni les pâtisseries ni le pain ne sont extraordinaires.

- Les pizzas sont bonnes, de même que les pâtes.

- Les B&B ne sont pas autorisés à proposer des produits frais au petit-déjeuner. On a donc des pâtisseries industrielles sous plastique.

-  Mention spécial pour le dîner dans l’agroturismo de Gonessa. Un repas complet avec primi, (charcuterie et fromage), antispasti, plat de viande, dessert, pichet de vin et alcool de myrthe pour seulement 25€. Faire un repas complet que celui-ci dans n’importe quel restaurant reviendrait au moins à 50€. Le petit-déjeuner y était aussi très bon et copieux.

- La bière locale (Ichuna) est bonne mais n’a rien d’exceptionnel.

- Les pizzas sont une solution économique et rassasiante dans les restaurants. Il y a rarement de menu et les plats à la carte sont assez cher et peu nourrissant. 

- Pour mes pique-niques, j’achetais soit du pain de mie soit des petits pains ronds que je garnissais de charcuterie et de fromage en tranche. Fruits et biscuits pour compléter.

- Pour les dîners en camping, c’est souvent un sachet de soupe déshydratée, des nouilles chinoises, des pâtes fraiches ou des sachets de riz en sauce.  

 

 Quelques chiffres : 

  

 - du 29/04 au 14/05/2023

 - 1166kms en 13 étapes, 1 jour à Cagliari.

  - 67h38 de vélo soit une moyenne de 17.3km/h. 

 - 11970m de D+ . Moyenne de 1026m / 100km 

 -  403 photos et vidéos dont  vidéos 72 GoPro et  34 vidéos par le drône. 

 -  2 kg de perdu. 

 - Etape maxi   120 km, 89.7 km/j en moyenne. 

 

Photos à 360°