VTT et route dans les Alpes en 2008

Col du Télégraphe et du Galibier depuis St Michel de Maurienne: 2098m de montée, 68km dont 34 de montée. C’est le dernier jour de mes vacances dans les Alpes et maintenant que je suis bien entraîné et acclimaté, je me sens prêt pour attaquer la plus longue montée que j’ai jamais faite en vélo. Pour l’avoir déjà fait en voiture, il y a quelques années, je sais que cela va être long et costaud. Il faut d’abord avaler les 10 kms avec lacets jusqu’au col du Télégraphe, ensuite petit repos avec 5 kms de redescente jusqu’à Valloire et ensuite les 19 kms restants jusqu’au col. Je ne croise pas trop d’autres cyclistes jusqu’à Valloire. C’est après qu’ils sont beaucoup plus nombreux et c’est motivant de pouvoir en doubler régulièrement. Je ne pense pas avoir été très rapide mais très peu m’ont doublé. Comme pour le Glandon et le Cormet de Roselend, on voit régulièrement des inscriptions à la peinture sur la chaussée d’encouragements des grands champions du tour de France. Dans les 10 derniers kilomètres, un vent parfois assez fort me gêne dans ma progression mais j’ai un bon rythme, lent mais régulier, je ne ressens pas trop de fatigue ni de manque d’oxygène. Le dernier kilomètre est interminable mais heureusement le goudron a été partiellement refait et la plupart des voitures passant par le tunnel me laisse un air un peu plus pur. Un photographe professionnel posté dans un virage a les temps de me faire 4 photos et de me donner une carte avec l’adresse du site internet où je pourrais les voir et les commander éventuellement. Me voilà enfin au col à 2675m. J’ai mis 3h05. Je suis content car j’avais lu que le temps moyen de montée est de 3h30. Il ne fait pas trop froid : 15ºC me dit un automobiliste. J’aurais bien aimé que quelqu’un me prenne en photo et me l’envoi par mail ensuite devant la plaque du col mais cette plaque est couverte d’autocollant et c’est à peine si l’on voit le nom du col et l’altitude. Tant pis. Après avoir profité de la vue sur les Ecrins, je me lance dans une autre épreuve avec 19km de descente, puis 5 km de remontée qui risque d’être bien dures et les 10 derniers km de descente. J’ai toujours une petite appréhension avant de m’élancer : Que se passerait-il si un pneu éclatait en pleine vitesse ? Allez hop c’est parti avec toujours cette griserie de la vitesse et ce plaisir de doubler les voitures. Je fais bien attention car le vent, toujours fort, me déstabilise. A 55km/h, je me fais doubler par 2 autres types. Impressionnant. A Valloire, je m’arrête pour ôter mon coup vent. J’ai fait les 19km à 43 km/h de moyenne. Je n’en reviens pas que des cyclistes professionnels aillent encore plus vite sur des étapes de plat. La remontée sur le col du Télégraphe est longue mais pas trop dure. Ensuite, pour les 10 derniers kilomètres, je serais extrêmement prudent dans les virages car la pluie commence à tomber. Je croise plein de gens qui commencent la montée. Ce n’est pas forcément une bonne idée si le temps se gâte. Je retrouve la voiture à 13h30. Il est temps de rentrer à Bougival.

 

Col du Glandon et de la Croix de Fer : Tour au départ de St Jean de Maurienne. 1600m de montée et 53km. Je n’avais pas planifié de monter ces 2 cols mais comme je me suis installé au camping de St Jean de Maurienne avant de faire la montée du Galibier, je me dis qu’il serait dommage de ne pas monter ces 2 cols mythiques qui sont non loin d’ici. En plus, il s’agit d’une boucle de 53km et non pas d’un allez et retour sur la même route. Départ donc de bonne heure ce 1er Août avec d’abord 10 km de faible descente jusqu’à La Chambre. Je croise mon voisin de camping, un belge flamant parlant peu français et de toute façon pas trop bavard, lui aussi faisant ces cols en vélos. Assez peu de cyclistes le long de cette montée mais suffisamment pour se motiver un peu. Les 2 derniers kilomètres du Glandon sont terribles. Heureusement, les 2.5 suivants pour le col de la Croix de Fer sont avec un faible pourcentage. La redescente n’est pas extrêmement rapide avec une route en mauvaise état, pas mal de lacets et la traversée de 2 villages remplis de vacanciers. La fin est dure avec une partie en remontée puis la descente encore longue jusqu’à St Jean de Maurienne. Je fait le tour complet en 3h25. Le temps moyen indiqué étant de 3h30.

 

Le Cormet de Roselend depuis Beaufort : 22km et 1200m. Ce jour là, sans l’avoir vraiment planifié, je réalise un véritable triathlon cycliste avec l’enchainement de 42 km de dure randonnée en VTT sur les hauteurs du lac de Roselend, puis de 10km de descente en VTT très technique pour rejoindre Beaufort et ensuite, mais après un pique-nique et un peu de repos, la montée en vélo de route jusqu’au Cormet de Roselend puis la redescente jusqu’au lac pour récupérer ma voiture.

 

Le col du Pré depuis Beaufort : 20.4 km et 1000m. Cette montée est classée comme mythique. C’est vrai que les 8 derniers kilomètres à plus de 9% de moyenne et avec ces nombreux lacets sur cette toute petite route sont impressionnants. Je ferais la redescente par la route qui monte au Cormet de Roselend. J’ai fait à peine plus de 9 de moyenne dans la montée.

Le col du Joly depuis Beaufort : 23km et 1200m. Très longue montée mais pas trop dure puisque je fais presque du 12 de moyenne. Depuis le col, je revois la vallée des Comtamines oû j’étais en famille la semaine précédente. Super descente par la même route mais je ne fais que du 36 de moyenne.

Montée au lac de St Guérin depuis Beaufort : 14km et 850m. Première montée en vélo de route pour ces vacances. Une petite mise en jambe pour la suite.